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L'hélysine du pin

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L'hélysine du pin

Blastophagus piniperda Linné

 

   


Par KERRIS Tayeb;  émail: tayeb.kerris@free.fr  et   GUERROUDJ Amrane  émail:  guerroudj_amrane@yahoo.fr


  

            L’écosystème qui se trouve gravement perturbé sous l’effet des facteurs abiotiques et biotiques et l’action de l’homme constitue très souvent une cause de modification des écosystèmes. Du fait que les Scolytides préfèrent les sujets dont la vitalité s’est trouvé perturbée, tous les facteurs défavorables aux arbres peuvent déterminer même s’ils n’agissent que pendant une courte durée des perturbations physiologiques qui autorisent l’installation massive des insectes (CHARARAS, 1980).

Parmi ces conditions écologiques nombreuses et complexes nous pouvons citer :

·     * Climatiques: Les sécheresses notées des années entre 1982 et 1985, concoururent à la faiblesse des arbres forestiers.

·     * Sylvicoles: l’absence des pratiques sylvicoles (assainissements...) rend nos forêts vulnérables à ce phénomène.

·     * Techniques de reboisement: l’élevage en pépinière, le choix des essences, le choix du site et les techniques de plantation sont d’autant des facteurs qui contribuent à l’affaiblissement des arbres.

         Les conséquences des facteurs primaires précités sont l’installation et la succession d’une multitude d’insectes xylophages qui accélèrent le processus de dépérissement.

         De nombreux cas de dépérissement à Scolytides notamment Blastophagus piniperda L. se sont multipliées dans les forêts naturelles et les reboisements de pins ces dernières années, en Algérie.


Répartition biogéographique

         Les Scolytides vivent à l’état endémique dans tous les boisements et leur pullulation ne se produit que quand les conditions climatiques leur sont favorables en même temps qu’elles ralentissent la vigueur des arbres ( RODARY, 1959).

         Sa répartition est très vaste dans le monde, elle s’étend de la Russie à l’Atlantide et de la Scandinavie à la Grèce (CHARARAS, 1962).

         Tomicus piniperda L., est d’une grande importance économique en Europe  (JANIN, et LIEUTIER, 1988).

         En Algérie, l’insecte est localisé en zone sub-humide sur Pinus pinaster et sur Pinus halepensis. En zone semi-aride, l’espèce Tomicus piniperda est largement répartie sur Pinus halepensis qui occupe la totalité de la surface forestière de la région (BAHAKEMI, 1996).


Position systématique

Ordre :              Coleoptera.     

Famille :            Scolytidae.

Genre :             Tomicus, Blastophagus, Myelophilus.

Espèce :           piniperda.

Auteur :           L inné.

Nom français:L’hylésine du pin.


Biologie - Généralités:

         L’hylésine du pin, Blastophagus piniperda  Linné., dont le corps est assez petit (4 à 5 mm) (fig. n°1), est un Coléoptère Scolytidae, d’une importance économique, et peut se développer sur toutes les espèces de pin.

         La femelle fore un trou de pénétration (fig. 2) sur l’écorce d’un arbre affaibli; mâle et femelle s’accouplent à l’entrée de la galerie (voir schéma type de galerie).

     Essaimage très précoce des adultes (dès que la température ambiante atteint 12°), voir schéma du cycle biologique.

     La femelle fore un trou de pénétration sur l’écorce d’un arbre affaibli,

     Le mâle la rejoint, c’est l’accouplement à l’entrée de la galerie : la fécondation débute pendant la nutrition, se poursuit pendant l’hiver, et s’achève au printemps après installation des insectes sur le fût des arbres attaqués (JANIN & LIEUTIER, 1988),

     Ponte :la femelle creuse ensuite une galerie dans le liber et y dépose ses oeufs  (fin hiver au début de l’été, 60 à 160 oeufs par femelle, voir schéma type de galerie),

Fig. n°1                              fig. 2    

        

                                                                                Dégât sur pousse

Type de galerie Blastophagus.

    *·     Développement larvaire sous l’écorce épaisse de la partie inférieur des troncs. Après éclosion, les larves de type éruciforme (de très petites tailles pourvues de mandibules robustes qui leur permettent de creuser des galeries), sortent et creusent à leur tour des galeries perpendiculaires et se nourrissent aux dépens du liber. Les larves passent par quatre stades larvaires, le cinquième étant le stade nymphal.

     *·     Après la mue imaginale, les adultes immatures émergent 65 à 100 jours après la ponte en plaine (généralement à partir de juin), jusqu’à 130 jours en montagne,

     Ils gagnent alors les houppiers pour effectuer leur nutrition de maturation effectuée dans les pousses de pin (pénétration dans la pousse par un trou d’entrée suivi d’une galerie axiale).

*·     A la fin de l’automne, les adultes migrent vers  le site d’hivernation qui se fait dans l’écorce à la base des troncs.

         La première ponte peut être suivie d’une 2ème à l’origine de 2 générations sœurs, décalées d’environ 1 mois.


Les dégâts

         les possibilités de dégâts des Scolytides dans les peuplements forestiers résineux résultent de deux facteurs complémentaires, d’une part l’existence d’arbres affaiblis sous l’effet d’un stress, d’autre part un certain niveau de population de ravageurs (LIEUTIER, et LEVIEUX, 1985).

         Dessèchement des bourgeons et chute des pousses terminales minées; perturbations de la circulation de sève par les galeries maternelles et larvaires pouvant provoquer des mortalités; souvent bleuissement du bois par des champignons. Lorsque les attaques sur pousses sont nombreuses, elles conduisent à un affaiblissement de l’arbre significatif et à des pertes de croissance pouvant atteindre jusqu’à 50 % dans certains cas (NILSSON., 1974).

Les symptômes et éléments de diagnostic

         Les symptômes d’une attaque de l’hylésine de pin n’attirent souvent l’attention que tardivement, lorsque l’arbre est condamné. De plus, même lorsque le diagnostic est très précoce, il n’existe souvent pas de remèdes pour sauver l’arbre et l’on peut alors compter que sur les capacités intrinsèques de défense de celui-ci. Toutefois, même tardivement, un diagnostic des attaques sur l’arbre attaqué est indispensable car, au-delà de l’individu, c’est le peuplement qui est menacé. Le diagnostic des attaques sur quelques individus est un élément de base de la lutte préventive contre une épidémie.

         Sur jeunes plantations, observation de pousse se signalant par une coloration anormale, un port anormal, une croissance ralentie des aiguilles ou la présence d’un trou de pénétration repérable (avec ou sans grumeau de résine).

Trous de pénétration 

Dans tous les cas, il faut vérifier sur quelques pousses caractéristiques l’existence d’une galerie de maturation dans l’axe.

         Des décollements d’écorce avec de nombreuses perforations (trous de sorti des adultes immatures de l’insecte) et des déchets de vermoulure sur les arbres dépérissants.

                                Galerie de maturation

         a) Chez les pins (vigoureux ou affaiblis):

Il existe de type d'attraction:

·     Une attraction primaire de nature chimique qui a sa source dans les composés terpéniques émis par l’essence - hôte ;

·     Une attraction secondaire due aux phéromones, substances attractives émises par les individus " pionniers", survenant dès que les premiers insectes commencent à forer de l’essence hôte pour y ménager un système de galeries sous-corticoles.

         Il existe deux types de réactions de défense chez les conifères (LIEUTIER, 1988). Comme tout être vivant, l’arbre est capable de se défendre face à une agression. Les manifestations externes des attaques de l’insecte se concrétisent par la formation d’un cône de résine durcie, percé d’un trou. A cet endroit, si l’on retire l’écorce externe, on peut observer la galerie de l’insecte creusé dans le phloème. Deux cas peuvent se présenter:

Cas d’une attaque avortée

Cas d’une attaque réussie

La galerie ne contient ni oeufs, ni larves, ni insectes adultes.

Adultes généralement encore présent, présence d’œufs ou de larves.

b) Chez les pins ( très affaiblis ):

         Sur des arbres très affaiblis dont les moyens de défense sont très faibles, les attaques réussissent toujours. Les écoulements de résine sont presque inexistants. Les galeries sont visibles de l’extérieur. On observe sous l’écorce la présence d’adultes en activité, des oeufs, et des larves de l’insecte.

         Donc il est nécessaire de vérifier s’il y a ou non présence d’œufs et de larves pour conclure au succès ou à l’échec de l’attaque.

         Après le développement larvaire et leur nymphose sur le tronc des arbres attaqués, les jeunes adultes effectuent leur nutrition de maturation dans les pousses des pins (CHARARAS, 1962). Ils creusent un trou de pénétration dans la pousse puis forent dans l’axe de celle-ci une galerie médullaire longitudinale. Les pousses minées tombent au sol sous l’action du vent.


Méthode de lutte et recommandations

Élimination des arbres atteints:

 

          C'est la méthode fondamentale de lutte. On doit impérativement procéder à un assainissement urgent des foyers d'attaque par une coupe sélective des arbres morts sur pied et des arbres dépérissants. Pas de coupe d'exploitation en cas d’attaque.

         L'opération d'assainissement doit se faire comme suit:

·     * Martelage des arbres mort sur pied,

·     * Martelage des arbres dépérissants,

·     * Coupe des sujets marqués.

         Pour limiter les propagations d'insectes  xylophages, on procédera au traitement préventif du bois coupé par:

·     * Incinération si le bois est de mauvaise qualité,

·     * Poudrage du bois stéré avec le lindane à 5%  (l'opération doit être renouvelée tous les 15  jours).

         Il y'a lieu également d'évacuer hors de la forêt tout  le bois gisant (chablis, coupes.) et de procéder à son  incinération ou à sa transformation, (Charbon de bois ect.).

Technique de lutte par arbre piège:

         L'installation d'arbres pièges est une mesure tout aussi importante que la première. Elle s'appuie sur la nette préférence des insectes xylophages à pondre sur des arbres faibles, d'où la concentration du plus grand nombre d'individus et de pontes sur les pièges.

         Il s'agit de couper un arbre sain de faible  diamètre( 10 à 15 cm), qu'on tronçonnera en rondins de 1m  environ. Les billes sont alors ébranchées, juxtaposées sur le sol  puis recouvertes de feuillage pour éviter une dessiccation trop rapide.

         Les rondins installés à proximité des foyers d'attaque vont permettre l'attraction des insectes adultes qui vont y pondre. Au cours de son envol, l'insecte adulte est attiré par les émissions de substances chimiques (terpènes)  émises par les sujets affaiblis qui deviennent des cibles.

                La mise en place d'arbres pièges est une simulation de cette  situation naturelle et permet d'attirer les insectes volants.

              Les arbres servent de pièges que s’ils sont encore en sève au moment de l’essaimage, leurs attractivités jouant alors à plein (CHARARAS, 1959).

         Ne pas mettre les pièges ni trop tôt, ni trop tard par rapport à l’essaimage, nous conseillons l’installation des arbres-pièges chaque début de mois, exemple d'Avril à juillet pour les zones semi-aride.

         Chaque début de mois l'ancien arbre piège est enlevé du site et l'on procède à son incinération ce qui permet de détruire toutes les pontes, les larves et les adultes installés sous l'écorce, où on procédera au traitement préventif du bois coupé par poudrage du bois stéré avec le lindane à 5%  (l'opération doit être renouvelée tous les 15  jours).

         Matériel : tronçonneuse.

Ennemis naturels: 

Les ennemis les plus redoutables des scolytes sont les Thanasimus (Thanasimus formicarius), dont les larves dévorent également les larves, et les nymphes de ces dévastateurs de nos forêts. Les Staphylinidés et les Nitidalidés, qui vivent sous les écorces des arbres, sont eux aussi des chasseurs actifs des scolytes.


Réseau d'avertissement.

Installation de placettes d'observation et de suivi:

         Il s'agit de prendre 03 placettes de 10 arbres par parcelle qui seront marqués selon les catégories suivantes:

·                        05  arbres en voie de dépérissements.

·                        05  arbres sains.

         Un comptage mensuel dans chaque placette permettra d'évaluer l'importance du dépérissement et notamment son évolution dans le temps.

Évaluation de l'importance du dépérissement:

         Les dépérissements de pin maritime dans une forêt, nécessitent un comptage systématique des arbres dépérissants et morts, afin de  quantifier le phénomène.

         Le travail consiste à parcourir toute la forêt et faire un comptage pied par pied des arbres dépérit, morts sur pied ou tombés au sol et en prenant les mesures dendrométriques (hauteurs moyenne, et dominante et, circonférence moyenne et dominante).

Matériel à utiliser pour les mesures dendrométriques (le Blum-Leiss, la mire de Pardé, le ruban-mètre et le compteur ou manuel).

Évaluation :

         La présence au sol de nombreuses pousses minées est un indice de l’existence récente, dans les environs, d’un foyer d’attaque (SAUVARD, LIEUTIER, LEVIEUX, 1987). Le nombre de pousses tombées au sol par unité de surface renseigne sur l’abondance des populations d’insectes en maturation avant l’hiver.

         De février à juin repérer les zones riches en sites de reproduction potentiels (chablis, stocks de rondins, rémanents...); y revenir en novembre à décembre et appliquer le protocole d’observation quand vous avez l’impression que la densité de pousses affectées ou à terre y dépasse 1/m².

         L'évaluation, elle porte sur le dénombrement d'une placette de 10 m² des pousses à terre encore partiellement vertes, avec une galerie axiale. L'observation est répétée 10 fois ( 5 fois à l'aller et 5 fois au retour - voir schéma ) sur des placettes espacées de 50 m.

Échelle d'évaluation :

0       Aucune pousse anormale sur l'arbre / ou aucune pousse à terre par placette de 10 m²;

1       1 pousse anormale sur l'arbre / ou 1 à 9 pousses à terre par placette de 10 m²;

2       2 à 3  pousses anormales sur l'arbre / ou 10 à 35 pousses à terre par placette de 10 m²;

3       4 à 10 pousses anormales sur l'arbre / ou 36 à 100 pousses à terre par placette de 10 m²;

4       plus de 10  pousses anormales sur l'arbre / ou plus de 100 pousses à terre par placette de 10 m².

 


 

ANNEXE

Ne pas confondre avec:

Insecte:

La tordeuse des pousses de pin (Rhyacionia buoliana)

Dégâts:

·     dessèchement des bourgeons minés.

·     déformation des jeunes pousses.

·     Flèche terminale en baïonnette.

·      Croissance en crosse ou en fourche des bourgeons.

 Champignons:

la rouille courbeuse 

des rameaux de pins

(Melampsora pinitorqua)

Le dessèchement des pousses

de pins dû à

Shaeropsis sapinea.

Dégâts:

·     Déformation et parfois dessèchement des rameaux de pins.

·      Déformation de la tige principale.

Dégâts:

·     Dessèchement des pousses de l'année avant élongation.

·     Pousses ramifiées.

·      Pousse terminale atteinte= déformation du plant.


BIBLIOGRAPHIE

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