Insectes
La Spongieuse | Vues 6219 fois |
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La distribution spatiale de Lymantria dispar en Algérie couvre l’ensemble des écosystèmes à chêne-liège et à chêne-vert. (voir carte de distribution géographique du Lymantria dispar en Algérie). |
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Historique des épidémies antérieures
La première infestation signalée est celle qui a sévi dans la forêt d’Edough -Annaba, entre 1923 et 1926. Une seconde infestation de l’insecte fût observé à M-sila en 1925 (BALACHOWSKY, 1935). Une infestation a ensuite été notée en 1934, dans la chênaie verte de Tlemcen et, enfin en 1961, au Sud-ouest d’Azazga (KHOUS, 1993). En Algérie, les attaques de Lymantria dispar sont essentiellement concentrées dans les wilayas suivantes, les taux d’infestation ont été évalués en 1978 (HAMRA-KROUA), et en 1986-1987 (HAMAMI, 1987): Dégâts Pendant les phases de gradations, les chenilles occasionnent des dégâts considérables qui conduisent à la défoliation complète des arbres. On peut comparés l’invasion de la spongieuse à un grand incendie, la marche est à peu près la même et le vent a une grande influence en balançant les chenilles au bout de leur fil d’un arbre à un autre. L’invasion passée, la forêt à un aspect d’une forêt incendié. Les colonies de chenilles, suivent les besoins de leur nourriture, se déplacent et rayonnent autour du foyer (zone de départ). Par ailleurs, pour certaines espèces, on note des perturbations plus fortes, les chênes voient leur glandée compromise. Quant au chêne-liège, une forte attaque fait obstacle au démasclage. Au U.S.A Une défoliation à 100 %. A fait une perte de la croissance radiale de 40 % et de 50 %. En Roumanie une mortalité de 50 % (KULMAN, 1971); Et en Yougoslavie une forte attaque sur chêne pédonculé de 80 ans, suivi d’une deuxième défoliation résulte une perte de croissance de l’ordre de 30 %. Ce déficit de production se maintien ou même s’accentue l’année suivant le sinistre (KLEPAC, 1959). Importance économique de Lymantria dispar Sur le chêne-liège en Europe, une défoliation de 50 % et à 100 % provoquerait respectivement une diminution de l’accroissement en hauteur de 19 % et 63 % la première année et, de 49 % et 91 % la seconde (CAMBINI, 1972). La défoliation se répercute aussi sur la production du liège qui diminue de 42 % et 60 % la première année et, de 10 % et 32 % la seconde année (CAMBINI, 1972). Au Canada d'après JOBIN, (1979) souligne que deux ou trois pullulations pourraient entraîner la mortalité des chênes et qu’une seule défoliation y achèverait un sujet déficient. En juin, en s’attaquant aux fleurs femelles du chêne liège, la spongieuse compromet la fécondation et par conséquent les glandées et la régénération de l’espèce (ZERAIA L., 1988). L’action de Lymantria dispar peut affaiblir d’avantage les peuplements et faciliter l’installation des insectes xylophages et des champignons lignivores. Les défoliations de Lymantria dispar entravent les opérations de démasclage, les sujets défoliés, déjà affaiblis, ne doivent pas faire l’objet de déliègeage. |
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éclosion des oeufs |
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Les ennemis naturels de Lymantria dispar Les Invasions apparaissent soudainement, sévissent pendant 1 à 3 ans puis disparaissent brusquement, se sont les biens fait des ennemis naturels du Lymantria dispar. |
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La polyédrose du Bombyx disparate (Maladie virale) a été découverte en 1907 dans les foyers de la Nouvelle Angleterre ou les chenilles ravageaient déjà des milliers d’hectares. Elle a été observé en abondance dans la forêt de l’Edough 5Algérie) en 1925, et elle se déclencha brusquement dans les colonies a leur maximum de densité d’invasion (BALACHOWSKY, 1951). La maladie se transmis par la gestion de nourriture contaminée , aussi les parasites et prédateurs jouent un rôle de transmissions ALLEN (In BALACHOWSKY, 1951), a observé que les mouches sarcophagidae étaient attirées par les chenilles malades et avaient tendance, de cette manière à provoquer la maladie au milieu des colonies saines. La maladie se transmit également à la descendance par les œufs des papillons femelles contaminées qui constituent ainsi une réserve de virus. (BALACHOWSKY, 1951). D’après BERGOLD (In BALACHOWSKY, 1925), qu’il est probable que dans les années à venir une méthode de propager pratique permettra de propager plus efficacement cette maladie et de détruire les invasions de chenilles dès la première année d’invasion.
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Stratégie de lutte et recommandations Il existe des forêts dite « sensibles aux attaques des chenilles », qui servent de base de départ à l’invasion, ils sont toujours attaquées les premières, et qui souvent sont les seules attaquées si des solutions sont proposées et misent en pratiques, il devront avant tous être porter sur ces forêts dite « sensible ». Comme on l’a dit les colonies de chenilles suivent les besoins de leur nourriture, il se déplacent et rayonnent autour de la zone de départ du foyer qui se trouve d’après COINTAT dans les vieux taillis. DoncLa localisation et la délimitation des foyers primaires d’infestation du bombyx disparate demeurent une condition sin qua non si l’on veut réprimer ses infestation Alors, Il est fortementrecommandé en toute urgence de localiser les foyers potentiels du bombyx disparate à l’échelle Nationale sur cartes de distribution, et ce avant la future infestations. Cette procédure permettra en effet de mettre en place un réseau d’alerte et de suivi, de prédire les gradations de l’insecte si on souhaite programmer suffisamment à l’avance des interventions de lutte. Par contre nous déconseillons l’intervention sur les massifs envahis, les populations migrantes étant de toute manière condamnées à s’écrouler. Au niveau des foyers en rencontre l'ensemble du cortège parasitaire, étant donné la position favorable du point de vue écologique dans ces foyers (préférendum écologique), équilibre entre l'insecte et son hôte (arbre). La surveillance des foyers d'infestation est indispensable afin de mettre en place un modèle prédictif, et de mieux géré l'exploitation du liège. Si un massif sera attaqué, ne pas exploiter la parcelle, étant donné que les arbres seront en état de faiblesse. Par contre nous déconseillons l’intervention sur les massifs envahis, les populations migrantes étant de toute manière condamnées à s’écrouler. |
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Avertissement Procédures et méthodes d’échantillonnage Détection précoce des chenilles La détection précoce du Lymantria dispar au stade larvaire vise à établir le plus grand nombre possible de points d’échantillonnage sur le territoire, afin de ne retenir que ceux dont la présence de l’insecte est jugée significative. La détection précoce est plus aisée dès les premiers âges larvaires (début Avril - juste après le débourrement des feuilles du chênes), car elles sont libres sur le feuillage durant le jour; plus tard (fin-juin - Disparition des chenilles sur le feuillages, on observe quelques rares individus ici et là sur les troncs d’arbres), elles ont tendance à se regrouper sur les branches et le tronc durant le jour pour se nourrir seulement la nuit (sauf en cas de forte densité, elles se nourrissent jour et nuit.). · Matériel : sécateur, drap d’échantillonnage. · Unité d’échantillonnage : 03 extrémités de branche de 01 mètre par arbre. · Seuil de tolérance (T) : 15 chenilles : Niveau 0 X = 0 négatif Niveau 1 X < 15 présence non significative Niveau 2 X ³ 15 présence significative. Alerte · Nombre d’arbres observés : 100 · Nombre d’arbres échantillonnés : 10 Pontes Le niveau de population de la spongieuse gouverne son comportement de ponte. La femelle dépose ses oeufs sur le sol forestier uniquement en cas de fortes densités de population. Délimitation des parcelles : Elles s'évaluent d'année en année par le dénombrement de masses d’œufs, entités visibles d'Août à Avril. La présence des pontes sur les branches ou les troncs est le critère de reconnaissance le plus typique de Lymantria dispar. La longueur de la ponte indique le niveau de la population puisqu’elle est directement proportionnelle à sa fécondité. Donc le nombre et la taille sont un bon indicateur de la gradation; elles sont plus petites et de relief moins accentué en période de régression. La hauteur des pontes dans l'arbre est en fonction de la densité du couvert végétale. En peuplement dense, les pontes sont hautes, alors qu'en peuplement ouvert, elles se situent en bas de l'arbre . La densité des pontes est plus élevée quand l’éclairement est plus grand, donc aux lisières des peuplements et en bordures des chemins et des clairières. Éviter la prise de données en bordure. D’après KHOUS (1993), les masses d’œufs pouvant être divisées en 3 catégories de tailles : Catégorie I 0 à 20 mm renferment des effectifs d’œufs de 0 à 180 oeufs Catégorie II 20 à 30 mm renferment des effectifs d’œufs de 180 à 280 œufs. Catégorie III 30 à 40 mm renferment des effectifs de 280 à 360 œufs. |
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A l’aide d’un pied à coulisse mesuré le diamètre maximum de chaque ponte jusqu’à concurrence de 60 pontes consécutives (en raison de la difficultés de retrouver 60 pontes en se contente du maximum de ponte que vous trouvez, peu importe l’essence hôte). Sur les fines branches de moins de 2 cm de diamètre, les pontes sont plus allongées et étroites, elles doivent ignorés lors des mesures. · Matériel : pied à coulisse de 0,05 mm. · Unité d’échantillonnage : station · Nombre de pontes dans la station d’observation : 60 pontes Il est important que chaque observateur puisse reconnaître facilement l’insecte sur le terrain. Les pontes localisées sur les fines branches sont plus allongées et plus étroites, elles ne seront pas prise en considération lors des mesures de la fécondité (D). · Cas d'une population faible: le nombre de ponte diminue, alors que le nombre d’œufs augmente par ponte (diamètre de ponte ì ). · Cas d'une population élevé: le nombre de ponte augmente, et le nombre d’œufs diminue, (diamètre de ponte î), (KHOUS, 1993). |
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Exemple de parcelleNous avons une parcelle divisé en 03 zones selon le degrés d’attaque et importance
1 Cas d'une population faible: le nombre de ponte diminue, alors que le nombre d’œufs augmente par ponte (diamètre de ponte ì ). 2. Cas d'une population élevé: le nombre de ponte augmente, et le nombre d’œufs diminue, (diamètre de ponte î ) Le niveau de population gouverne son comportement de ponte Donc : Les masses d’œufs tendrait à augmenter de longueur avec l’abaissement du niveau de population. Les masses d’œufs deviennent plus grandes de taille et plus homogènes avec l’abaissement du niveau de population. Soit Augmentation du nombre d’œufs par masse implique diminution du nombre de ponte par arbre soit diminution de la population. Diminution du nombre d’œufs par masse implique augmentation du nombre de ponte doit augmentation de la population. |
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